Le 6 décembre, nombreux sont les enfants sages qui trouveront dans leurs souliers un spéculoos à l’effigie du Grand Saint. Mais d’où vient ce biscuit très répandu chez nous et cette tradition de l’associer à la fête de Saint-Nicolas ?
Le terme « spéculoos » viendrait du mot latin “species” pour désigner les épices ou d’un autre mot latin “spéculator” pour signifier l’évêque.
Les deux étymologies ont tout leur sens.
Ce petit biscuit aurait été fabriqué entre le 14e et le 17e siècle après que des bateaux en provenance d’Orient aient ramené avec eux des épices qui entrent aujourd’hui encore dans la fabrication du spéculoos (voir plus bas).
Très répandu en Belgique, en Allemagne, en Hollande et dans le nord de la France, le spéculoos est traditionnellement dégusté lors de la fête de Saint-Nicolas ou d’autres fêtes religieuses. On lui donne alors des formes figuratives : il prend l’apparence du Saint ou celles d’animaux.
6 épices
6 épices entrent dans la fabrication du spéculoos.
Saurez-vous les retrouver ?
La cannelle
Le clou de girofle
La noix de muscade
Le gingembre
La cardamone
Le poivre blanc
Un ingrédient prisé des pâtissiers
Le spéculoos est depuis plusieurs années sortie de sa boîte de biscuits ! Il s’intègre désormais comme ingrédient à part entière d’autres préparations sucrées.
Il aromatise des crèmes glacées. Il peut aussi servir de fond de tarte, pour un cheesecake ou pour un crumble ou remplace les biscuit cuillère dans le tiramisu. Sa texture croustillante et friable est aussi très pratique pour un topping.